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Bien sûr que les montagnes sont belles, bien sûr qu'il y a des oiseaux

Je suis partie effrénée.
Le mot convient bien, je trouve.
Effrénée, et je pensais que cet état de nervosité (inexplicable) m'allait bien, ça permet de brûler des calories.

J'étais nerveuse. Nerveuse sans savoir pourquoi je n'arrivais pas à contrôler cette putain de nervosité. Pourquoi mes mains avaient cette vilaine tendance à se coller l'une à l'autre pour se tordre mutuellement. Mes doigts partaient dans le mauvais sens.
Et puis mon ventre râlait, lui non plus n'aime pas quand je suis nerveuse.

C'est réellement désagréable et étrange, cette nervosité corporelle avec ma tête qui n'arrêtait pas de dire "Oooh ! Mais c'est fini, oui ?"
Après tout, j'avais seulement l'intention d'aller sourire à Monsieur et le remercier. Juste.

J'aurais voulu réussir à ne pas remercier juste pour Nicola, qu'il ne réponde pas finalement qu'il n'avait fait que jouer le messager.
J'ai pas réussi.

Et quand il m'a dit "Tu vas les réussir, tes examens ?"
J'espère, oui.
"Oh ! J'y compte bien !"
Alors, dans ce cas. Je n'ai pas le choix. Et avec ce soutien, rien ne m'arrêtera.
Il m'a conviée à revenir en septembre, pour qu'il me mette en contact avec le/la nouvel(le) assitant(e). J'ai dit oui, avec plaisir. Mais j'aurais pas dû.
Comment je veux sortir de ma tête comme ça ?

J'ai posé les yeux sur la vitre en face, il faisait chaud et ce n'est pas rouge que j'étais. Mais pourpre à reflets violets.
Je n'avais rien. Plus de mots, plus d'intentions, je crois que je l'ai attendu trop longtemps.

J'étais au même endroit que d'habitude, je l'attendais.
J'ai discuté avec Mme S. du lamentable test de Céline et de la folie des profs qui la feraient passer.
J'ai souri à Dieu, et à lui aussi.
Ce sourire, bonjour.
Et puis, un autre. Regard en coin, lèvres doucement relevées. Puis le regard qu'il lance à Dieu, et l'autre sourire, large, (d)étonnant. Au revoir.
J'attendais, et Monsieur n'arrivait pas.
J'ai fini par sortir. J'ai attendu encore. J'ai pensé "A 12h30, t'es pas là, je m'en vais et je reviens jeudi."
A 12h28, il est arrivé.

Mais c'était trop tard, j'avais perdu les mots. Tout ce que j'aurais voulu dire était parti.
Comme juste avant, tout ce que j'avais voulu sourire était resté dedans.

Bande d'enfoirés.

Bordel de merde.

Ce vide, ces trucs qui partent et le temps que je n'arrive pas à prendre pour les rattraper. Comme une espèce d'amnésie brutale. Ma tête qui oublie BAM ce qu'elle voulait dire. Et mes mains qui nerveusent, qui se tordent, ma peau qui refuse de rester à sa couleur naturelle.
Une voix, au fond, qui essaie de dire que j'oublie quelque chose. Que non ce n'est pas ce que je voudrais vraiment dire. Que merde à la fin fais un effort. C'est pas si dur que ça, et je devrais y arriver !

Ca marche pas. Ca marche pas. Ca marche pas.

J'ai besoin. De.

Ecrit par Lächeln, le Mardi 10 Mai 2005, 22:27 dans la rubrique fragmentée.

Commentaires :

sag'
11-05-05 à 23:37

ze t'ai retrouvé alors grand sourire, lächeln!

 
Laecheln
Laecheln
12-05-05 à 09:22

Re:


:)

[j'avoue que j'ai eu une légère frayeur quand même. Hein ? Qui m'a retrouvée ? :D]