j'avais fait une belle longue note, elle s'est envolée.
Comme le reste.
C'est une idée qui m'avait traversée sans s'arrêter puis qui est revenue, abrupte, il y a quelques minutes.
Celle du nombre de points que les fautes au partiel d'hier m'enlèvent. De la chute vertigineuse, du poing dans ma gueule parce que j'ai pas travaillée.
Je ferai bien une parrallèle avec la fin de ma seconde, oui. A force de me reposer sur mes acquis, je les fatigues, les pauvres. Je les fatigue, ils craquent, signal d'alerte, sirène qui fait mal aux oreilles, ventre en désordre et à coups de lasso j'attrape ce qui va pas pour le mettre dans un grand hangar auquel je met le feu.
Puis je plante patiemment, amoureusement, les graines d'une réussite future en me remettant à travailler bien avant d'être tombée trop bas.
Parce que j'ai un orgueil et un complexe de supériorité développés au point de préférer m'enfermer derrière les barreaux de ma porte-fenêtre que glisser un tout petit peu.
Je vais faire attention, maintenant.
Attention à ce que je pense, parce que c'est bien beau, les mots et les pensées qui dansent, mais ça ne mène pas loin et ce n'est pas sur eux que je peux compter.
Parce que je n'ai besoin de rien pour les avoir avec moi, mais les regards bienveillants et autres "Je n'me fais pas de soucis pour toi, tu réussiras" "Elle est forte !"
les doigts dans le nez
pour ça, il me faut plus de concentration.
Arrêter de regarder ma tête s'emmêler toute seule dans ses propres fils.
Et c'était une bonne journée, pourtant. Douce, qui fondait sous la langue.
Soleil, livres, musique, et rien.
Demain, pareil mais avec un livre d'algèbre.