J'ai envie d'écrire le mélange qu'y a dans ma tête.
La mauvaise humeur de mes parents, et l'envie (violente) de les envoyer balader parce qu'ils sont agaçants à ne me prendre que pour une petite conne de 18 ans.
Ou à encore me prendre pour une grosse conne de 15 ans.
Mais ce ne sont mes parents, hein.
(J'essaie de ne pas y penser, mais qu'est-ce que j'aimerais partir)
Et puis le plaisir de retrouver un peu Fred. Retrouver tout ce que je sais. Il n'a pas l'air d'avoir changé, c'est étrange. On (se) verra jeudi.
La jubilation d'avoir réussi mon programme, tralalère.
Les papillons dans le ventre en lisant Ensemble c'est tout. Et qui remontent dans la gorge, poussés par Renaud qui chante 'Manu' dans mes oreilles.
Ecrire longuement à Mylène les détails de cette séparation avec ces pseudo-amies de trois ans. Et les larmes qui montent, comme les papillons. Enfermée dans les chansons qu'elle a (bien) choisies pour moi, genoux repliés sous moi sur le canapé, je laissais les mots couler et je crois qu'une fois que j'en aurais parlé avec Fred, j'aurais tout fait. Tout ce qu'il fallait, pour qu'elles me sortente de la tête.
J'espère.
Tout un travail de deuil.
Et penser aux morceaux de textes que je vais sélectionner pour Céline, histoire de la faire travailler mercredi.
Pour dire mieux que ce que j'ai fait samedi. Mais c'est tellement plus dur que les maths. (Et tellement moins drôle)
Et qu'est-ce qu'elle a bien choisi les chansons, ma Mylène O_O
Ca me ferait presque peur qu'elle me connaisse si bien.
Comme une envie de patatras.
Et on est bientôt mardi, puis mercredi, puis jeudi. Puis vendredi les vacances.